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manuscrit du livre de Jean

manuscrit du livre de Jean

 

9 avril, 2024, Virginie

Le temps passe, la guerre sévit toujours en terre d’Israël avec un bilan de morts impressionnant du coté des civils palestiniens et d’une situation catastrophique de pénurie en tout genre pour cette population . . ce qui m a éloigné de ce texte qui me rappelait trop le scandale d’un tel conflit où la haine s’est emparé de ses habitants et de ses dirigeants comme si… Jésus n’était jamais venu, n’y avait jamais prêché et avant tout n’y avait jamais été ressuscité…

Je m’oblige, alors que je m’apprête à retourner en France après un hiver mouvementé à recommencer l’étude de l’évangile de Jean qui raconte des événements qui se sont déroulés là-bas

Jean, 4 : 44-54

Deux jours après, Jésus partit de là pour la Galilée.

Lui-même avait témoigné qu’un prophète n’est pas considéré dans son propre pays.

Il arriva donc en Galilée ; les Galiléens lui firent bon accueil, car ils avaient vu tout ce qu’il avait fait à Jérusalem pendant la fête de la Pâque, puisqu’ils étaient allés eux aussi à cette fête.

Ainsi donc Jésus revint à Cana de Galilée, où il avait changé l’eau en vin. Or, il y avait un fonctionnaire royal, dont le fils était malade à Capharnaüm.

Ayant appris que Jésus arrivait de Judée en Galilée, il alla le trouver ; il lui demandait de descendre à Capharnaüm pour guérir son fils qui était mourant.

Jésus lui dit : « Si vous ne voyez pas de signes et de prodiges, vous ne croirez donc pas ! »

Le fonctionnaire royal lui dit : « Seigneur, descends, avant que mon enfant ne meure ! »

Jésus lui répond : « Va, ton fils est vivant. » L’homme crut à la parole que Jésus lui avait dite et il partit.

Pendant qu’il descendait, ses serviteurs arrivèrent à sa rencontre et lui dirent que son enfant était vivant.

 Il voulut savoir à quelle heure il s’était trouvé mieux. Ils lui dirent : « C’est hier, à la septième heure, (au début de l’après-midi), que la fièvre l’a quitté. »

Le père se rendit compte que c’était justement l’heure où Jésus lui avait dit : « Ton fils est vivant. » Alors il crut, lui, ainsi que tous les gens de sa maison.

 Tel fut le second signe que Jésus accomplit lorsqu’il revint de Judée en Galilée.


*   *   *
 

Jésus repart en chemin et retourne vers les siens, c’est-à-dire le peuple juif, même si l’auteur nous signale à l’avance qu’il ne fallait pas s’attendre à ce qu’il y soit bien accueilli

Deux jours après, Jésus partit de là pour la Galilée.

Lui-même avait témoigné qu’un prophète n’est pas considéré dans son propre pays.

Il arriva donc en Galilée ; les Galiléens lui firent bon accueil, car ils avaient vu tout ce qu’il avait fait à Jérusalem pendant la fête de la Pâque, puisqu’ils étaient allés eux aussi à cette fête.

Il semble donc, contrairement à ce qu’ils avaient anticipé qu’il y a été bien reçu et l’explication qui nous est donnée nous rappelle combien ce texte est écrit au rythme des fêtes du judaïsme auxquels Jésus participait autant que ses contemporains. Chronologiquement parlant il vient bien après le séjour de Jésus à Jérusalem à l’occasion de la Pâque, que seul cet évangile mentionne, les autres mentionnant la Pâque, uniquement dans le contexte de l’arrestation de Jésus.

 

Ainsi donc Jésus revint à Cana de Galilée, où il avait changé l’eau en vin. Or, il y avait un fonctionnaire royal, dont le fils était malade à Capharnaüm.

Ayant appris que Jésus arrivait de Judée en Galilée, il alla le trouver ; il lui demandait de descendre à Capharnaüm pour guérir son fils qui était mourant.Jésus lui dit : « Si vous ne voyez pas de signes et de prodiges, vous ne croirez donc pas ! »

 

On avait presque oublié l’histoire de Cana, mais l’auteur a de la suite dans les idées et nous la rappelle : elle montre ainsi que cette histoire n’est pas une anomalie ( ce qu’elle semble car elle n’est dans aucun autre évangile) mais est ancrée fermement dans le récit.

Apparait cette fois-ci un autre personnage, dont on ne connaît pas le nom propre mais qui comme pour le cas de la Samaritaine est nommé par ce qui le distinguait : un fonctionnaire royal...Ce qui est inattendu c’est la réaction de Jésus face à cette demande  : il n’exprime pas de compassion envers ce fonctionnaire comme si, sa requête pour la guérison de son fils n’était pas authentique ou importait peu, mais était une occasion de le remettre en cause. ( je dois avouer que son hostilité m’a pris de court).  Était-ce  parce qu'il s’adressait à la foule autour de lui, qui peut-être avait exprimé son scepticisme devant la demande de ce fonctionnaire royal ? C’est ce qui me semble le plus plausible car Jésus ne s’adresse pas à lui, mais à eux.

D’ailleurs devant la réaction de Jésus, lui le fonctionnaire royal insiste et fait preuve de sa préoccupation pour la vie de son fils mais aussi de sa foi en la capacité de guérir de Jésus.

Le fonctionnaire royal lui dit : « Seigneur, descends, avant que mon enfant ne meure ! »

Jésus lui répond : « Va, ton fils est vivant. » L’homme crut à la parole que Jésus lui avait dite et il partit.

Jésus devant son insistance réagit maintenant comme on est plus habitué à le voir : avec compassion et autorité en lui annonçant que son fils est vivant.

Comme l’auteur semble vouloir établir l’autorité de Jésus devant ses détracteurs, l’histoire ne finit pas là et les détails de la guérison de son fils est confirmée par les serviteurs du fonctionnaire royal, montrant à tous les sceptiques, que le miracle était réel et que Jésus en était bien l’auteur.

Pendant qu’il descendait, ses serviteurs arrivèrent à sa rencontre et lui dirent que son enfant était vivant.

Il voulut savoir à quelle heure il s’était trouvé mieux. Ils lui dirent : « C’est hier, à la septième heure, (au début de l’après-midi), que la fièvre l’a quitté. »

Le père se rendit compte que c’était justement l’heure où Jésus lui avait dit : « Ton fils est vivant. » Alors il crut, lui, ainsi que tous les gens de sa maison.

Tel fut le second signe que Jésus accomplit lorsqu’il revint de Judée en Galilée.

Je remarque aussi, que le fonctionnaire en question, avait dû demander de l’aide à Jésus comme ultime recours comme le font des parents avec un enfant malade, sans être convaincu que Jésus soit un envoyé de Dieu et c’est seulement quand on lui dit quand son fils a été guéri, que « Alors il crut, lui, ainsi que tous les gens de sa maison »


 

* * *


 

Ce que j’en retiens…

« le verbe s’est fait chair, et il a habité parmi nous »… tellement qu’il est regardé avec scepticisme par ceux qui l’entourent, qui ne voient en lui qu’un homme ordinaire qu’ils connaissent parce qu’ils l’ ont côtoyé. Et cette réalité d’homme ordinaire aussi apparaît dans ce récit en nous montrant les aspérités du caractère de Jésus qui s’insurge contre ceux qui le remettent en cause mais que nous les chrétiens l’on s’empresse d’ignorer, gênés par ses éclats d’humeur..

La polémique créée autour de la personne de Jésus devient le thème central de cette guérison en Galilée, chez lui mais elle l’était aussi dans sa rencontre avec la Samaritaine.

Qui est Jésus ? On n’en finit jamais de poser la question et d’en discuter.

La réponse que l’on donne à la question, pourtant, elle, engage toute la vie...


 


 


 


 


 


 


 


 


 


 

 

Tag(s) : #Etude de l'évangile de Jean, #judaïsme
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