Le 16 novembre, chez nous en Virginie,
les arbres n’ont pas de nationalité,
ils ne font pas de politique non plus
ils vivent, c’est tout
De ma fenêtre je vois leurs feuilles s’agiter au gré du vent
elles sont jaunes et vertes
encore accrochées aux branches
en ce jour tardif d’automne
la nuit s’est dissipé et le ciel est de plus en plus clair
une nouvelle journée commence
leur calme présence
silence mes peurs et ma tristesse
en ce premier jour du retour
là-bas