le 24 septembre, 2024, Paris,
( photo, chocolat chaud à la terrasse du café du coin, ce jour-là)
Me revoilà dans ce quartier que je connais…
toujours en transit de quelque part
traînant souvent derrière moi une lourde valise
lentement quand j’y suis presque
mais rapidement quand il s’agit de repartir
de peur de ne rater un train ou un avion
après un parcours galère en métro ou en RER…
( les paralympiques n’ont pas changé grand-chose : toujours pas d’escaliers mécaniques et ceux qui existent portent la mention hors service !)
***
je connais les supérettes
et les cafés brasserie du quartier
les magasins de vêtements mode
et les bazars où tout est bon marché,
(et l’on peut trouver des gants, ou un sous vêtement pas chers quand on est surpris par le froid)
les boulangeries, bien sûr…
pour m’acheter le premier croissant du retour…
***
Je reconnais le portail,
et la pharmacie tout à côté
(où je suis allée chercher des médicaments une fois en catastrophe,
même si je ne me souviens plus lesquels ni pourquoi)
et puis l’escalier en colimaçon au tapis défraîchi
qu’il faut gravir pour arriver au 6ème et dernier étage,
après un pause pour souffler au 3ème…
(et profiter d’appuyer sur le bouton pour rallumer la lumière…)
avant de finalement arriver devant ce petit appartement mansardé
situé directement sous les toits de Paris…
***
pour l’hospitalité simple et chaleureuse
qui m’y est toujours offerte,
Merci,
Bénis ce lieu
et celle qui y habite