le 1er février 2024
Qui dira la douleur et le désespoir d’un parent qui voit son enfant malade ?
(J’ai été rappelé à cette réalité hier quand j’ai vu l’empressement d’un des miens quand son fils a dû être transporté à l’hôpital…même si finalement ce n’était pas si grave)
Je pense à l’affolement mais aussi au coût… ici ou ailleurs ( mais particulièrement ici où les soins médicaux sont à prix d’or voire inaccessibles pour beaucoup)… même si sur le moment on ne veut pas y penser pas… on est prêt à se ruiner pour obtenir le remède, le médecin, l’opération chirurgicale, qui lui sauvera la vie... on se dit que tant pis on verra plus tard...
d’où le pouvoir des charlatans et des guérisseurs qui abondent sur les réseaux sociaux et offrent des cures miracles à tous les maux…
( et bien sûr, ce n’est jamais gratuit)
et finalement
d’où aussi…
me suis-je dit
le pourquoi de la popularité de Jésus en son temps et de la pression de ces foules autour de lui qui ne lui laissaient pas une seule minute de repos…. après que le bouche à oreille ait fait connaître ses pouvoirs de guérisseur ...
« Sa renommée se répandit dans toute la Syrie, et on lui amenait tous ceux qui souffraient de maladies et de douleurs de divers genres, des démoniaques, des lunatiques, des paralytiques; et il les guérissait. Une grande foule le suivit, de la Galilée, de la Décapole, de Jérusalem, de la Judée, et d'au delà du Jourdain. »
Quoi de plus immédiat, de plus vital, de plus universel, encore aujourd’hui que ce besoin de trouver quelqu’un qui puisse nous guérir de nos nombreuses maladies ?
Ces histoires de miracles de guérison qui ont fait grincer des dents les rationalistes de tout bord, depuis le siècle des lumières, apparaissent sous un autre jour que celui d’un enjeu théologique sur la nature divine de Jésus et dénoncent les théories qui font de la souffrance un bien spirituel désirable... …
Dans la réalité quotidienne, pour le commun des mortels, la maladie n’est pas un bien, mais un mal dont on cherche à se libérer par tous les moyens…
Compassion est le maître mot ici,
celle de Jésus bien sûr,
et si preuve quelconque il y a
c’est que compassion est le maître mot aussi
du Père dont il se revendique être le fils…