le 13 septembre 2022, dans le train…
Petits bonheurs,
la gare à moitié désaffectée…
où il n’y a plus ni garde-barrière, ni guichet…
mais quand même,
un abri et un vrai panneau lumineux..
où on entend encore le passage à niveau sonner
annonçant l’arrivée du train,
dans ce lieu oublié
Le bruit des roues sur les rails
le balancement des wagons
ce rythme rassurant qui berce,
au fur et à mesure que le train avance,
Champs, arbres, vaches et chevaux,
villages perchés en haut des collines,
qui défilent à toute vitesse derrière les vitres,
indifférents,
à notre passage...
le sifflet du train à l’approche d’un village,
l’obscurité soudaine d’un tunnel,
le ralentissement à l’annonce des gares
tout m’est familier…
tout me replonge dans un passé révolu
* * *
Même si … le train ce n’est pas toujours la panacée : les toilettes qui puent.. les bousculades les jours de grands départs, les grèves inattendues, les contrôleurs aimables comme des portes de prison, et par les temps qui courent un site internet qui foire sans mentionner l’impossibilité d’avoir une personne en chair et en os au téléphone ou même aux guichets qui eux ont presque totalement disparu... bref...ce n’est pas toujours que du bonheur…
* * *
Aujourd’hui pourtant, mardi 13 ( jour de malheur en Colombie, ce n’est pas le vendredi 13 comme ici), est un jour faste : ça doit être parce qu’au bout du voyage à Bruxelles m’attendent deux petits enfants colombiens (entre autres nationalités), qui se font une fête de me revoir...,
comme quoi…
Le bonheur, ça tient à des petits... rien !