le 25 juillet, Auvergne…
Accalmie
Le soleil s’est caché, la température a baissé, le pic de canicule est passé, les visiteurs sont venus... et puis repartis,
mais moi je fais encore du 200 à l’heure….
* * *
Il me faut ralentir,
freiner
souffler
respirer profondément
calmer mes pensées,
pour qu’elles retombent tout au fond
et cessent de troubler
la surface des eaux
de mon être agité
* * *
Comme c’est difficile,
de faire silence…
après des journées intenses,
comme c’est difficile
après avoir écouté les bavardages
tout azimut
de se remettre à entendre
la seule voix qui importe vraiment,
et la laisser nous guider
vers des eaux tranquilles…
Comme c’est difficile,
ou au contraire
peut-être
simple à l’extrême?
il me suffit de lire,
très lentement
les premières lignes,
du tout premier psaume :
Heureux l’homme qui ne suit pas le conseil des méchants,
qui ne s’arrête pas sur la voie des pécheurs
et ne s’assied pas en compagnie des moqueurs,
mais qui trouve son plaisir dans la loi de l’Eternel
et la médite jour et nuit!
Il ressemble à un arbre planté près d’un cours d’eau:
il donne son fruit en sa saison,
et son feuillage ne se flétrit pas.
Tout ce qu’il fait lui réussit.
Et voilà, le tour est joué !