Le 21 mars, 2022, La Virginie
Officiellement, c'est maintenant le printemps!
Même si le thermomètre est descendu à zéro hier soir, je salue ce premier jour de printemps avec les jonquilles qui fleurissent de partout et le soleil qui brille... de quoi chanter ou réciter un de ces nombreux psaumes qui célèbrent la beauté de la création…
En réalité non... en relisant plusieurs de ces psaumes, je remarque qu’ils ne commencent pas par exalter la beauté du monde comme le feraient aujourd’hui nos contemporains, qui utilisent le mot « Nature » comme si celle-ci était une réalité autonome, auto génératrice qu’il faudrait vénérer car c’est elle qui est à la source de la vie de notre planète…
Mais ils commencent toujours par louer Dieu qui en est l’auteur. En voici quelques exemples
Les cieux racontent la gloire de Dieu,
Et l’étendue manifeste l’œuvre de ses mains.
Le jour en instruit un autre jour,
La nuit en donne connaissance à une autre nuit…
Même si le reste du psaume compare le parcours du soleil à celui d’un époux qui se lève le matin et se couche au soir
Et le soleil, semblable à un époux qui sort de sa chambre, S'élance dans la carrière avec la joie d'un héros;
Il se lève à une extrémité des cieux, Et achève sa course à l'autre extrémité: Rien ne se dérobe à sa chaleur (Psaume 19)
(Ce n’est pas le Dieu soleil que vénéraient beaucoup de peuples comme le Japon par exemple...)
Et puis il y a l’émerveillement et aussi le respect devant les forces de la Nature mais c’est toujours devant Dieu que l’on se prosterne
Rendez à l'Éternel gloire pour son nom! Prosternez-vous devant l'Éternel avec des ornements sacrés!
La voix de l'Éternel retentit sur les eaux, Le Dieu de gloire fait gronder le tonnerre; L'Éternel est sur les grandes eaux.
La voix de l'Éternel est puissante, La voix de l'Éternel est majestueuse. (Psaume 29)
Et finalement, (mais il y en aurait beaucoup d’autres) il y a ce long psaume 1O4 que Philippe Loiseau, appelle le psaume écologique par excellence (http://sanctuaire-behuard.fr/files/2020/10/6-les-psaumes-de-la-creation-1.pdf)
Il faudrait le citer tout en entier mais en voilà quelques extraits
Bénis l’éternel, mon âme!
Éternel, mon Dieu, tu es infiniment grand, tu es revêtu de splendeur et de magnificence [. . .]
Et suit alors une vision allégorique et poétique du Dieu créateur de l’univers qui
décrit le cycle de l’eau qui abreuve les animaux et les êtres humains leur permettant de vivre….
Il conduit les sources vers des torrents qui parcourent les montagnes.
Tous les animaux sauvages y boivent, les ânes y étanchent leur soif.
Les oiseaux du ciel nichent sur leurs rives et chantent dans les feuillages.
Du haut de sa demeure, Dieu arrose les montagnes. La terre est rassasiée du fruit de ton travail.
Il fait pousser l'herbe pour le bétail et les plantes pour les besoins de l'homme afin que la terre produise de la nourriture:
le vin qui réjouit le cœur de l'homme et fait plus que l'huile resplendir son visage, et le pain qui fortifie le cœur de l'homme.
Moralité, il faut que je revoie ma copie pour ce premier jour de printemps :
Je te salue ô Éternel en ce premier jour du printemps , qui proclame ta bonté, ta magnificence et ta souveraineté…
( et bien d’autres choses encore!)