Le 28 décembre, l’année s’achève...
Faits divers
Un forcené comme on les appelle dans les journaux français, quand un homme violent se barricade dans une maison, en attendant la venue de la police,
il a tué 3 gendarmes qui avaient répondu aux appels à l’aide de son ex, il était sur le toit et a finalement été abattu, c’était dans un village du Puy de Dôme…
Un forcené ou plutôt un dérangé mais pourtant tout à fait lucide semble-t-il, qui au petit matin de Noël a conduit son camping car en plein milieu de la ville de Nashville ( haut lieu de la musique country) et a fait diffuser d’un haut parleur qu’une bombe allait exploser et que les passants et voisins devaient se mettre à l’abri... et la voix a commencé à faire le compte à rebours de l’explosion qui s’est effectivement produite à 6:30 et a détruit tout un pâté de maison…. en plus de l’auteur qui s’est fait sauté en même temps
Le premier, finalement, le forcené, l’homme violent avec un fusil de chasse, est une figure plus prévisible et malheureusement plus familière et en ce sens plus compréhensible tout en étant pas moins répréhensible mais le deuxième…
Mais pour l’autre, le dérangé, on cherche les motifs ...et on s’empresse d’interroger les voisins, la famille...et l’image qui en découle est celle d’un homme solitaire, qui gardait ses distances, correct, technicien en électronique de profession qui devait avoir commencé à planifier son suicide le 5 décembre car ayant 63 ans il avait annoncé qu’il allait prendre sa retraite…
Des kamikazes qui se font sauter pendant la guerre par patriotisme, c’est compréhensible, même ces tristement célèbres jeunes djihadistes qui se font sauter avec leur bombe dans leur sac à dos dans des gares bondées…
Mais ces hommes solitaires (semble-t-il des hommes plutôt que des femmes), ces loups comme on les appelle aussi, qui un jour basculent, froidement calculateurs, et dans ce cas qui ne voulait pas en tuer d’autres mais voulait se flinguer d’une manière spectaculaire… pour dire quoi? Quel était son message?
A-t-il entendu des voix dans sa tête?
Que se passe-t-il dans ce cerveau humain...à quoi attribue-t-on la maladie mentale et comment se fait -il qu’un individu finalement sans histoire, sans problème décide un jour de passer à l’acte,
(Je lisais justement hier un article dans une revue littéraire ( Cognition, Diane Ackerman) sur les merveilles du cerveau humain, de tout ce qu’on y a découvert, de cet instrument extraordinaire quíl peut être…. Mais qui continue à rester un mystère, une poétique dit-elle car finalement, l’Esprit qui permet de concevoir un au-delà du cerveau, lui échappe...il n’est qu’un instrument qui ne peut pas produire la musique sans qu’un artiste se mette à le faire jouer…)
Qu'est-ce que l'homme pour que tu penses à lui, le fils d'un homme, que tu en prennes souci
Tu l'as voulu un peu moindre qu'un dieu, le couronnant de gloire et d'honneur ;
Et nous, qu’est-ce qu’on a fait avec ce dieu que tu as couronné de gloire et d’honneur...on l’a bien malmené pour qu’il en arrive là !
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À côté de cela…
On en est déjà à l’heure des bilans de l’année 2020 à la Une des journaux, avec en tout cas de ce coté de l’Atlantique l’usage effréné des superlatifs… « the best of, the most » et de l’autre coté, les analyses intellectuelles comme on les aime sur les effets de la pandémie sur notre mode de penser...de quoi s’en donner à coeur joie….je dois avouer que ça commence déjà à m’énerver…
Un indigestion avant l’heure,
Parlant d’indigestion…
On m’ a apporté des tas de cookies qu’on ne pourra pas manger, et aussi de bonbons, "Christmas candy" qu’on ne mangera jamais et que je n’ose pas encore jeter…mais ça viendra...
Par contre, ce que je n’attendais plus ( car il avait dit qu’il n’en ferait plus) une bouteille de « moonshine » whisky fait maison à l’insu des autorités … camouflé dans une bouteille de mauvais vin … à la pêche dit l’étiquette, au cas où… mais je crois que les autorités, en ce moment ont d’autres chats à fouetter...Bref...j’espère que je n’en prendrais pas toute une gorgée par mégarde.
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La roue tourne,
Le temps passe,
Une génération s’en va, une génération s’en vient, et la terre subsiste toujours.
Le soleil se lève, le soleil se couche ; il se hâte de retourner à sa place, et de nouveau il se lèvera [….]
Tout discours est fatigant, on ne peut jamais tout dire. L’œil n’a jamais fini de voir, ni l’oreille d’entendre.
Ce qui a existé, c’est cela qui existera ; ce qui s’est fait, c’est cela qui se fera ; rien de nouveau sous le soleil […]
Écrire de nombreux livres est une tâche sans fin. À trop étudier, le corps s’épuise.
Pour conclure ces paroles, et tout bien considéré, crains Dieu et observe ses commandements. Tout est là pour l’homme.