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Samedi 17 août

Il fait beau...mais encore chaud et humide...

La foire...pas le demolition derby, les voitures qui se rentrent dedans, mais "tractor pull"  des tracteurs qui font de la compétition pour savoir qui peut déplacer les chargements les plus lourds (en fait, il y en a en Auvergne aussi..on appelle ca plutôt des concours de labours) un spectacle que toute ma gente masculine (pas toute mais une bonne partie) et un pauvre adolescent japonais tout frais débarqué hier ( j'espère qu' il n'en ressortira pas trop traumatisé) sont en train de regarder...

 

Le bonheur, c'est simple... c'est de voir ou de savoir ceux qu'on aime heureux...d'être ensemble que l' on soit inclus ou pas..et surtout quand c'est sa progéniture...

Pourquoi est-si difficile de s'aimer les uns les autres, pourquoi les conflits, grands ou petits, sérieux ou insignifiants entre frères et amis, mari et femme, enfants et parents.. sont-ils si pénibles et perturbent-ils tellement facilement notre quotidien?

On se nourrit d'être connecté les uns aux autres, la sève qui coule dans nos veines, elle nous vient des autres arbres, des autres plantes vivantes qui nous entourent et toute rupture dans cette chaîne provoque un traumatisme...

Et c'est peut-être pour ça, qu'il y a cet "aimez-vous les uns les autres" que Jésus répète tout le temps aux disciples ( plus difficile quelque fois que d'aimer l'étranger ou l'ennemi dont on attend rien...)  sur tous les tons et sur tous les modes...Repris aussi par eux , les disciples dans leurs enseignements, leurs épîtres... par tous...aucun qui ne manque à l'appel à ce niveau-là, le message est clair au cas où l'on veuille se défiler..

Impossible de l'éviter...

Notre bonheur en dépend...

Alors évidemment on peut trouver le bonheur ou le bien être dans la solitude et dans la communion avec la nature et avec Dieu...tout seul...comme les ermites...

Mais bon, il y a quelque chose d' unique et d'irremplaçable dans la communion avec les autres...dans le coude à coude.. une chaleur particulière ...un "je ne sais quoi" comme disent les américains quand ils veulent utiliser une expression française dans le texte...

D'où cette promesse que Dieu sera là au milieu de ceux qui se mettront d'accord pour prier ensemble...

D'où aussi ce petit psaume..très court, comme un interlude, comme un soupir de contentement qui capture la plénitude du moment présent, bonheur passager mais qui dure une éternité...

Voici, oh! qu'il est agréable, qu'il est doux Pour des frères de demeurer ensemble! C'est comme l'huile précieuse qui, répandue sur la tête, Descend sur la barbe, sur la barbe d'Aaron, Qui descend sur le bord de ses vêtements.… C'est comme la rosée de l'Hermon, Qui descend sur les montagnes de Sion; Car c'est là que l'Eternel envoie la bénédiction, La vie, pour l'éternité.

 

Mais l'harmonie continuelle entre les personnes, on sait que ça n'existe pas...ça va et ça vient... et c'est pour ça que c'est si précieux et qu'on en parle avec tant d'affection presque de nostalgie comme des moments de grâce...volés...au temps qui passe...

Et en ce moment, malgré des angoisses qui remontent trop facilement à la surface,

il y a plein de moments de grâce.,,

Et pour chacun d'eux,

Merci

 

Autre moment de grâce

Autre moment de grâce

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