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Washington 25 juillet,

 

(Le vol des hélicoptères au-dessus de nos têtes, la sirène des pompiers et de la police devant la maison ou dans les rues adjacentes jour et nuit, des alarmes de voitures qui vous cassent les oreilles... les SDF aux abords des métros, des personnes en chaise roulante autonomes ( plus qu'en France) qui se déplacent, beaucoup de monde sur le trottoir...des vendeurs de rue, des gens de toute taille et couleur aux tenues les plus ahurissantes .... sans parler des supermarchés où  les rayons sont agencés pour que l' on achète le plus impulsivement possible....finalement, les grandes villes du monde entier se ressemblent ...)

*   *   *

Terminer ce que l'on a commencé, c'est ce qui me trotte dans la tête...car les commencements ou recommencements sont faciles: on se laisse porter avec enthousiasme par la nouveauté d' un travail, ou d' une maison dans laquelle on emménage et que l'on rêve différente de l'ancienne... et c'est surtout dans les relations humaines que le goût des commencements est au zénith .... qui dira la joie des commencements d'une amitié ou d' une histoire d'amour...

Et il en est de même pour la foi: on s'enthousiasme pour ce monde nouveau de certitudes, de vérités profondes où tout a du sens et semble être une évidence...on a envie de courir sur la route ou au moins de marcher avec empressement pour arriver à la prochaine étape...

Et puis le rythme commence à faiblir, on s'essouffle peu à peu...

C'est un peu ça que la parabole du semeur nous explique ...

Celui qui a reçu la semence dans les endroits pierreux c'est celui qui entend la parole et la reçoit aussitôt avec joie; mais il n'a pas de racines en lui-même, il manque de persistance, et, dès que survient une tribulation ou une persécution à cause de la parole, il y trouve une occasion de chute.…

 

On est tous des chemin pierreux qui manquons de persistance....

(En réalité c'est une remarque que l' on m'a faite me disant que je ne terminais pas les tâches que je faisais, qui a commencé ma réflexion sur la question....surtout que je me suis rendue compte que c'était vrai)


Commencer c'est facile, terminer c'est tout autre chose car entre commencer et terminer, il y a un long chemin pierreux, et ingrat à parcourir et quand on se trouve au milieu, le but du voyage semble inaccessible....et on est comme les enfants pendant un long voyage en voiture qui demandent tous les quart d' heures ...on arrive quand?

(Terminer de ranger un placard et de trier...comme on est entrain de le faire ce soir...avant que le bebe arrive et que ça n'en finit pas...que jeter que garder, et qu'est-ce qui peut être recyclé... Quelle corvee)


Alors, on arrive quand?

Ça on ne le sait jamais,

En attendant, persévérer, c'est mettre de côté le découragement de fin de journée

Pour recommencer tout frais, tout émoulu le lendemain,

Et pour ça, heureusement

On a la grâce...

 

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