Trêve de Noël

Le 22 décembre, 2017

Finalement, je sens Noël venir,

Je me sens portée par cette fête, si païenne mais si chrétienne malgré tout...

C'est le mot trêve qui me vient à l'esprit, la trêve de Noël, un moment où l'on laisse de côté, son travail, sa routine, ses préoccupations, et oui son égoïsme mais aussi son pessimisme et pour moi mon coté rabat-joie, « bah humbug » du Scrooge de Charles Dickens

Pourquoi ne pas se réjouir que les enfants attendent avec impatience le soir de Noël au-delà des polémiques entre ceux qui croient ou ne croient pas au Père Noël

Pourquoi ne pas se réjouir de voir les maisons illuminées quand on se promène dans les rues et se priver du plaisir de les décorer

Pourquoi ne pas s'autoriser la joie de recevoir mais aussi d'offrir des cadeaux, et de se réunir en famille autour d'une table festive que cette famille soit composée, recomposée ou décomposée..

Pourquoi ne pas se réjouir qu'à ces moments-là, la générosité est de mise et que les caisses, en tout cas, ici de l'armée du salut, font le plein...

Que c'est le moment où l'on se souvient des personnes qui vivent seules,

Vraiment dans le monde entier, il y a un complot de bonne volonté à ce moment-là quelque soit la manière dont on le célèbre.

La trêve de Noël, le répit, prendre le temps de s'arrêter, et de croire en la promesse, même si elle est toujours à accomplir,

Gloire à Dieu au plus haut des Cieux, et, sur la terre, paix aux hommes de bonne volonté.

Promesse aussi toujours renouvelée, car un Sauveur nous est né

Avec ça, on peut marcher d'un pas allègre,

Joyeux Noël, Merry Christmas, Feliz Navidad!